Vidéos - Interviews et documentaires sur le tango



DOCUMENTAIRES SUR LE TANGO

Pour faciliter le repérage, des dates ont été ajoutées aux dernières vidéos ajoutées. Par exemple 1411 signifie novembre 2014. N'hésitez pas à nous faire part de vos pépites en nous envoyant un mail avec le lien et l'intérêt que vous avez trouvé à cette vidéo. Merci d'avance pour votre contribution. 
Dernière mise à jour novembre 2014

DOCUMENTAIRES SUR LE TANGO

Tango Tu Vida
Ce documentaire montre certains lieux qui sont mentionnés ici (El Beso, feu Maipu...) et certains des danseurs interviewés ci-dessous. Cette vidéo est aussi présente dans la rubrique "Culture tango"

Eyes closed 
Le tango est aussi italien, bande annonce d'un documentaire en italien, sous-titré en anglais


LE BANDONEON 

El Sonido del Bandoneon : en espagnol, sous-titré en anglais
Reportage sur le bandoneon et les conséquences de sa marchandisation

El último bandoneón - 2003 : en espagnol, sous-titré en anglais 
http://www.youtube.com/watch?v=Fu7nbCuZhfk

Tango - Fueye Puro - 
Un documentaire sur le bandoneoniste Osvaldo Marinero Montes
En espagnol, sous-titré en anglais.


HISTOIRE DU TANGO

La historia del tango - 1411
Documentaire sur l'histoire du tango en espagnol avec sous-titres en espagnol 

Bailarines de tango 1940-1980 Buenos Aires
Histoire du tango par les danseurs de Matadero-Flores-Floresta-Villa Urquiza-Centro 
1ère partie 
2ème partie

Tango, baile arrabalero
Une histoire, en espagnol, sans sous-titrage, du tango avec interviews d'historiens et de danseurs vraiment intéressante. Le titre, el tango arrabalero, vient du mot arrbal, le faubourg. On pourrait le traduire comme le tango des faubourgs. 
Le début est un peu "tango-tango", mais cela change de ton à 44'.
La définition du tango à 3'50 est particulièrement intéressante, suivie de l'explication du passage du tango des bas-fonds aux beaux quartiers.    La fin de cette partie avec l'évocation du tango qui a commencé par être machiste et a finalement évolué.
On y voit aussi les débuts de Mariana Dragona avec El Indio (3'11) à Plasa D'orego, à Buenos Aires. 
On voit à 3'30, Omar Viola, qui anime Canning le vendredi et le lundi soir et qui a beaucoup développé sa proposition autour du tourisme. Il est possible que ce soit le fait qu'il ait rapidement proposé des démonstrations de couples de danseurs qui ait participé à ce phénomène. On a donc de vieux milongueros qui côtoient les danseurs professionnels et les touristes. Quand cette milonga s'achève, on va à la Viruta, pour terminer la soirée, avant l'aller manger une pizza ou des médialunas/croissants dans le bar à côté. 
Le magazine du tango El Farolito qui a paru pendant plusieurs années à Paris et était distribué à travers la France a fait une interview de lui (http://www.elfarolito.net/IMG/pdf/I3.pdf)
C'est intéressant ce que dit la danseuse vers 3'50, où elle dit préférer danser avec un vieux milonguero qui fait quatre pas qu'avec un jeune qui ne fait que de la technique. 

TangoStory: Von den Shtetlekh nach Buenos Aires
Une histoire du "tango juif", du ghetto à Buenos Aires, où comment les pogromes ont fait immigrer les juifs d'Europe de l'Est vers Buenos Aires, parfois avec leur instrument de musique et le rôle de cette immigration dans le tango. Domumentaire en italien, sous-titré en allemand, en espagnol et en anglais. 
Italien sans sous-titrages 


SERIE D'INTERVIEWS de milongueros reconnus comme très bons danseurs et de professionnels
Je ferai des commentaires sur mon expérience personnelle avec certains d'entre eux. Cela m'a fait immensément plaisir de les voir ici et je suis très reconnaissante à cette danseuse d'avoir fait cette série d'interviews. 

Osvaldo Natucci
Il a été le DJ et le co-organisateur d'"un montón de tango" le mardi à El Beso. Il a une très grande connaissance de la musique  et a fait des recherches historiques sur le tango. Dans cette interview, il parle, en espagnol avec un sous-titrage en anglais de l'histoire du tango comme danse et un peu comme musique. A la minute 20 du premier reportage, il parle des qualités de l'enseignant de tango. J'ai eu la chance d'occuper la chambre à côté de la sienne pendant quelques temps. Il passait des heures à travailler sa musique, à étudier. C'est avec lui à el Beso que j'ai passé ma première milonga à Buenos Aires en 2004. Il a connu les grands chefs d'orchestre et les après-midi, avec lui et d'autres milongueros de las cuarentas, discutant de la musique, de la milonga, de la danse, des danseuses étaient un régal. Je me les rappelle avec des étoiles dans les yeux, ces hommes d'une bonne soixantaine d'années qui s'animaient ainsi, partageaient, répondaient aussi à mes questions incultes et naïves sont des moments d'une grande générosité. Dans ces interviews, on voit aussi son érudition, sa gentillesse, sa vie, son côté pétillant.
La deuxième vidéo a été faite à El Beso.
13'20 : la responsabilité de l'organisateur dans le respect de la piste
Minute 19 : parle du fait d'apprendre à être guidé puis de l'apprentissage du tango
Minute 21 : explique le concept des tandas
Dans la démo finale, on peut voir pas mal de pas qui n'ont l'air de rien, mais sont très rarement proposés. Il est plutôt sur le rythme ou la proposition lorsqu'elle est rythmée que sur la mélodie.

Osvaldo Centeno "El Oso"
Un vrai plaisir à danser, confortable, très doux, très musical et respectueux de la piste. A la minute 3 et quelques, il cite les anciennes milongas, les anciens lieux de tango puis les habitudes de la milonga.

Ricardo Héctor Suárez
La première fois que je l'ai vraiment remarqué, c'était à Maipu. J'étais placée (ma chaise pour la soirée) en dessous des miroirs (voir vidéo avec Hector, 45''), au milieu des argentines. Il était pratiquement face à moi. C'était une soirée incroyable pour moi, il y avait beaucoup des danseurs du mardi (un monton de tango organisé par Natucci qui était très en vogue à l'époque) et je ne suis pas restée assise une seule tanda. J'ai donc mis un moment avant de le remarquer. Une fois que j'étais installée dans le bal, c'est-à-dire que j'avais dansé avec plusieurs de mes danseurs habituels, j'ai commencé à chercher d'autres danseurs. A un moment, je ne me rappelle plus la musique, mais lorsque je l'ai entendue, elle était à la fois rytmée et tendre et je me suis dit, c'est pour lui. Je l'ai regardé bien dans les yeux avec obstination. Les hommes autour ont commencé à se lever, il me regardait, mais avait un doute, alors il s'est montré du doigt pour être sûr que c'était bien lui, j'ai confirmé et il est venu me chercher à ma table. Il m'a dit qu'il ne s'attendait pas à ce que je veuille inviter un vieillard comme lui. Il est très gentleman, ce qui n'est pas une généralité en milonga, un peu timide, bien plus petit que moi en talons, mais cela ne se sent pas, il projette son énergie au dessus de lui.
11 minute, il danse la milonga, du tout tout petit, un vrai régal 

Alberto Dassieu
Alberto sort presque toujours avec sa femme, je crois qu'elle s'appelle Paulina. Il danse très peu avec d'autres femmes. Les copines argentines disaient que "es lindo bailar con el, baila bien", ce qui était un vrai compliment. Pendant des années, année après année, je tentais ma chance en le regardant, mais cela ne marchait pas. Je ne sais plus si c'est en 2010 ou l'année d'avant, nous avons fini par danser ensemble. Le souvenir que j'en ai, c'est du confort, de la musique et de la générosité. 
Vers la minute 4/5, il parle des milongas et des orchestres et il localise les lieux comme on le fait à Buenos Aires, en donnant l'angle des grandes rues. 
Minute 15, il raconte comment, de la rue, il entendait Di Sarli jouer du piano.
Démo à la fin.

Amanda Lucero
Je ne la connais que de vue. A la minute 6, elle explique comment elle choisit les hommes en fonction de la musique.

Ricardo Maceiras, "El Pibe Sarandi"
Raconte, minute 13, en espagnol, sous-titre en anglais sur le cabeceo et minute 15, explique comment avec Carlos Gavito, il a commencé à être professionnel.

Héctor Pellozo
L'organisateur de Cachirulo avec Norma à Maipu, le samedi soir. Une milonga très traditionnelle qui a été déplacée en 2010/2011. Comme il le précise vers la minute 7, il n'est pas apprécié de tous pour son côté trop traditionnel et, comme il le précise, le fait qu'il ait parfois viré des gens de sa milonga car il ne respectaient pas les codes. 

Elsa Amodio et Roberto Fortunato
C'est très intéressant quand ils parlent du cabeceo. Dans la danse, même si j'aurais aimé un peu plus de silences, on voit beaucoup de souplesse et de musicalité et des pas qui, là encore, n'ont l'air de rien, mais sont en fait très intéressants à vivre si l'on est relâché car ils sortent de l'ordinaire. 

AUTRES INTERVIEWS ET DOCUMENTAIRES de Danseurs

Tete 
La première fois que j'ai vu Tete, c'était en 1998 ou 1999 au Tango, rue au Maire à République. C'est Nathalie Clouet qui l'avait invité. Il était là avec Silvia et ils ont fait une démo. Je trouve vraiment incroyable sa manière de tourner. Quand on dansait avec lui, j'étais un peu plus grande avec les talons, le principe était de trouver sa place sur son épaule. Une fois que je l'avais trouvée, alors, tous les tours devenaient possibles, il suffisait de se laisser porter. La moindre tension, et il fallait tout recommencer pour se laisser de nouveau porter... C'était très intéressant. Cela me fait penser à Gérard. il y avait une sorte d'ivresse à valser. Tete a d'ailleurs habité pendant un certains temps à la Casa de Gérard. D'ailleurs, dans ce documentaire, il évoque le fait que la valse le transport dans un état spécial, enivrant. 
Ce qui est intéressant, c'est aussi le fait qu'il fasse finalement peu de figures, mais les changements de base, les tout petits jeux musicaux... rendent sa danse particulièrement intéressante. 
Tete et Silvia
Même s'il y a eu des moments sans, Tete dansait essentiellement avec Silvia. Il était venu avec elle, cette année là à Paris. Lorsque je suis allée pour la première fois à Buenos Aires, j'ai croisé Silvia dans les toilettes d'une milonga. Cela faisait plusieurs années, mais elle se rappelait encore. Elle a une mémoire et une tendresse pour les gens, comme dans sa musique. Lorsqu'elle est DJ (en 2004, elle était à la Catedral et à Canning), elle cherche quelque chose qui berce les gens jusqu'à la fin du bal. A la Catedral, c'était plus expérimental et c'était intéressant de voir sa recherche. Ils avaient un blog (http://www.teteysilvia.com.ar/) et Silvia a un site internet (http://www.silviaceriani.com.ar/)

Pedro Sanchez
La technica no tiene alma : la technique n'a pas d'âme.

Carlos Gavito par Miguel-Angel Zotto
En 2004, Gavito était déjà malade. Il avait beaucoup maigri. Il partage avec Zotto ses pensées sur le tango

Dany El Flaco, le roi de la milonga
Explication sur deux pas de milonga en fonction du type de musique puis parle des orchestres de l'époque à la minute 8.
Pour ne rien gâcher, c'est un excellent danseur de rock :)

Gustavo Naveira et Giselle Anne - 1411
http://www.youtube.com/watch?v=I89clHMwgfo
Interview de deux partenaires qui dansent depuis une trentaine d'années pour l'un et plus de vingt ans pour l'autre. Gustavo Naveira est perçu comme la personne ayant théorisé le tango. Pendant des années, les gens apprenaient en regardant et en se montrant entre eux. Les cours proposaient des pas et surement d'autres éléments, mais c'est véritablement Gustavo qui a commencer à expliquer ce qui se passait concrètement, entre les deux partenaires, quelle était l'importance de certains positionnements... 

SERIE "TENGO UNA PREGUNTA PARA VOS/USTEDES" par Pepa Palazon


MILENA PLEBS

Mariano "chicho" Frúmboli
Video 1 : http://www.youtube.com/watch?v=mJow-dDmR9o&feature=share

OSVALDO Y COCA CARTERY
Video 1 : http://www.youtube.com/watch?v=EW33y6WcpyU&list=UU38Tzsm6oIaQbc2TF7p_N9g


AUTRES INTERVIEWS et DOCUMENTAIRES de musiciens, compositeurs, poètes  


- Astor PIAZZOLLA "Tango Maestro"
Documentaire de la BBC en anglais avec sous-titrages en espagnol
Voici l'adresse de la 1ère partie, les 3 autres s'enchaînent toutes seules. Ce documentaire permet de mieux comprendre le parcours de ce grand mythe et révolutionnaire du tango, son influence sur cette musique, la manière dont il travaillait, le rôle crucial de son passage à Paris auprès de Nadia Boulanger pour enfin devenir le vrai Paizzola, mais aussi ses côtés plus sombres. 

Homero Manzi "Un poeta en la tormenta" - 2009
Documentaire en espagnol sur le grand poète du tango

Aucun commentaire: